Il n’est pas donné à tout le monde de commencer une carrière musicale avec une exposition
médiatique aussi importante que celle qu’Agathe Bonin a eu pour ses premières performances.
Enfant de la télévision, elle est repérée très tôt par les casteurs d’une émission grand public : Agathe
fait ses premiers pas sous les feux de la rampe et des caméras. S'ensuit le tourbillon des réseaux
sociaux et de la surexposition médiatique.
Un premier projet naît de cette expérience, un EP dans lequel Agathe se perd au fil de la promotion...
Plus envie de défendre cette musique impersonnelle, déçue d’être si peu comprise, si peu entendue.
Comme si une jeune fille n'avait pas son mot à dire ?
“Laisser faire ceux dont c’est le métier”. Mais elle a plus à dire et montrer que de simples titres
teenage pop, qu’elle n’a pas choisi.
Trop tôt, peut-être, pour pouvoir exprimer pleinement sa musique et mettre des mots sur ses
émotions. Alors Agathe a pris le temps, le recul. Après ses études, après le vide laissé par cette mise
en lumière éphémère, elle retrouve le chemin du studio et écrit, compose son premier EP.
Elle en a traversé des épreuves, de vie, d’amour, de société : on se construit en tant qu’ artiste par
des chemins souvent sinueux. Mais au bout de cette errance : les mots tombent sur le papier et enfin,
elle retrouve sa musique. Son rythme intérieur.
Son EP éponyme est remplis de questions de femme, de jeunesse et de la place qu’on prend ou que
l’on a dans la vie. Le premier single : Qui voudrait de moi ? Est au cœur de cette prise de parole. Le
temps passe et que restera-t-il ? Qui sera toujours là ? Y-aura t il quelqu’un au bout du jour pour
porter le poids de la solitude ? Tant de questions existentielles qui peuvent être posées par tous
quand on avance dans la vie et à tout moment.