Inspiré par la scène électro (Sexy Sushi, Bagarre, Miss Kittin), la pop des années 2000 (Lady Gaga, Stromae) et le théâtre, les chansons d'Edgar la nuit expriment la nécessité brûlante de dire, celle de faire sortir la colère trop longtemps retenue, là dans le ventre. Edgar la nuit nous invite dans un club poétique où les corps se meuvent et se rencontrent pour célébrer la liberté. Il questionne avec un regard piquant notre société pour rassembler et faire de la piste de danse un lieu de joie et de partage. La voix et le texte restent au centre pour faire « danser sur le malheur ». Edgar la nuit, c’est le rêve d’un gamin qui a grandi à la campagne, rabaissé, insulté, montré du doigt et qui le temps d’un set peut choisir d’être qui il souhaite. Le personnage d’Edgar la nuit est un reflet de la conquête du pouvoir : avoir le micro, dire les choses, exprimer la colère et l’incompréhension. C’est se réapproprier l’insulte. C’est mettre un costume pour faire le spectacle, l’enfiler comme une armure pour combattre. Choisir d’être pour un soir, celui qu’on a toujours rêvé d’être.