Caïman aime les sensations fortes, les forêts hantées, passer par les petites routes, raconter des histoires et ne jamais s'accorder pareil. Dans le chorus dense de sa guitare électrique, ses mots tissent des incantations tendres, crépusculaires, sincères, traversées par des récits de métamorphose, d'insurrection et de magie. Sa musique fait danser les ombres, celles d'une vieille maison chargée de souvenirs. Elle fait appel à nos fantômes, pour qu'ils nous retrouvent le temps d'un concert, sans tristesse, comme une ode à la vie, à la sororité, à la solidarité entre toustes. Car en s'inspirant des mondes invisibles, elle nous invite surtout à renverser les imaginaires dominants, à jeter des sorts, à allier nos forces, à mélanger nos larmes, à faire face aux précipices et à prendre notre élan…
Parfois comparée à une Patti Smith lyonnaise qui aurait fusionné avec Marika Hackman ou avec Liz Fraser des Cocteau Twins, elle a fait ses preuves sur une multitude de scènes de toutes tailles, dont celle du festival Musilac. Trois ans après la sortie de son premier album « A la lueur » (Le Cri du Charbon), elle s’apprête à sortir un nouvel album entre folk-rock éthéré et dreampop gothique, autoproduit avec le soutien de son public. Les nouveaux mantras de CAÏMAN sont des vaisseaux, des portes entre les mondes, ceux où naissent les rêves et les révoltes.