Niki Demiller est un chanteur pianiste de 31 ans, originaire de Bordeaux.
Adolescent il fait ses classes au sein de la formation garage-rock « Brats », puis devient commercial, VRP dans l’événementiel pendant dix années.
L’ex baby-rockeur ne manquant pas de ressources (humaines), il tourne la page de ses aventures dans la carrière et revient à la musique par le biais des études. La trentaine approchant, il décroche une bourse et devient compositeur chef d’orchestre pour le cinéma, métier qu’il exerce aujourd’hui à mi-temps avec celui de professeur d’éveil musical pour la ville de Paris.
De ses tribulations dans le tertiaire, il a tiré le tableau. Dématérialisation des données, délocalisation des forces vives : c’est la grande déshumanisation d’un secteur du service qui n’a jamais rendu service à grand monde. « Autopsie de l’homme qui voulait vivre sa vie » raconte cette histoire. Une histoire comme tant d’autres. Celle de l’aliénation d’un individu par sa fonction, noyé dans le grand bain de la vacuité d’une profession mutante en crise. Ou comment l’attribution arbitraire d’un itinéraire de vie, déterminée par le seul souhait de réussite socioprofessionnelle, conduit à la folie et à l’autodestruction.
Un album sous forme d’invitation à l’aventure, comme une carte postale de rentrée, envoyée depuis le bureau pour se promettre un éveil.
